Dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1896, Léon Bourgeois présente la solidarité comme le principe central de sa doctrine ; une solidarité aussi bien entre les hommes qu’entre les générations. Pour lui, « l’individu isolé n’existe pas ». Les hommes sont interdépendants et ont tous une dette envers la société, qui leur a permis de s’épanouir. Mais puisqu’ils ne disposent pas des mêmes avantages, cette dette ne peut être la même pour tous. Pour Léon Bourgeois et les solidaristes, un « quasi-contrat » est passé à la naissance entre les hommes, dont ils héritent des droits et des devoirs, qui évoluent selon la réussite. Ce contrat est la reconnaissance d’une dette vis-à-vis de la société, qui nous a éduqué, mais aussi vis-à-vis des générations futures à qui l’on doit le progrès humain. L’homme n’est réellement libre que lorsqu’il se sera acquitté de cette dette.
Le livre est disponible ici
https://www.amazon.fr/Solidarit%C3%A9-L%C3%A9on-Bourgeois/dp/1512114987/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1492550941&sr=8-1&keywords=9781512114980
Tuesday, April 18, 2017
Le Malade imaginaire de Molière
La pièce tourne essentiellement autour d’Argan, qui est le « malade imaginaire » qui a donné son titre à la pièce. Veuf, il s’est remarié avec Béline qui simule des soins attentifs, mais n’attend en réalité que la mort de son mari pour hériter.
Il se fait faire des saignées, des purges et prend toutes sortes de remèdes, dispensés par des médecins pédants et soucieux davantage de complaire à leur patient que de la santé de celui-ci. Toinette, sa servante, se déguise en médecin et lui dispense des conseils pleins d’ironie où elle se moque du ridicule des médecins.
Angélique, sa fille, aime Cléante au grand dépit d’Argan. Il préférerait voir sa fille mariée à Thomas Diafoirus lui-même médecin.
Pour les tirer d’affaire, Toinette recommande à Argan de faire le mort. Sa femme est appelée par Toinette, et manifeste sa joie d’être débarrassée de son mari devant celui-ci, qu’elle croit mort. Toinette appelle ensuite Angélique, qui manifeste un chagrin sincère de la mort de son père : celui-ci arrête aussitôt son jeu et accepte l’union de sa fille avec Cléante, à la condition que ce dernier devienne médecin. Son frère, Béralde, lui conseille de devenir médecin lui-même, ce qu’il accepte. La pièce se termine par une cérémonie bouffonne d’intronisation d’Argan à la médecine.
Le livre est disponible ici
https://www.amazon.fr/Malade-imaginaire-Moli%C3%A8re/dp/1537727699/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1492550609&sr=1-1&keywords=9781537727691
Il se fait faire des saignées, des purges et prend toutes sortes de remèdes, dispensés par des médecins pédants et soucieux davantage de complaire à leur patient que de la santé de celui-ci. Toinette, sa servante, se déguise en médecin et lui dispense des conseils pleins d’ironie où elle se moque du ridicule des médecins.
Angélique, sa fille, aime Cléante au grand dépit d’Argan. Il préférerait voir sa fille mariée à Thomas Diafoirus lui-même médecin.
Pour les tirer d’affaire, Toinette recommande à Argan de faire le mort. Sa femme est appelée par Toinette, et manifeste sa joie d’être débarrassée de son mari devant celui-ci, qu’elle croit mort. Toinette appelle ensuite Angélique, qui manifeste un chagrin sincère de la mort de son père : celui-ci arrête aussitôt son jeu et accepte l’union de sa fille avec Cléante, à la condition que ce dernier devienne médecin. Son frère, Béralde, lui conseille de devenir médecin lui-même, ce qu’il accepte. La pièce se termine par une cérémonie bouffonne d’intronisation d’Argan à la médecine.
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Les origines de la France contemporaine de Hippolyte Taine
Les Origines de la France contemporaine est l’œuvre majeure d’Hippolyte Taine (1828-1893). Il l’entreprit au lendemain de la guerre de 1870 et la poursuivit jusqu’à sa mort. L’œuvre couvre quatre régimes politiques : Restauration, monarchie de Juillet, IIe République, second Empire ; un cinquième est en gestation – république ou monarchie – depuis la journée parisienne du 4 septembre 1870. Extrait : « Qu’est-ce que la France contemporaine ? Pour répondre à cette question, il faut savoir comment cette France s’est faite, ou, ce qui vaut mieux encore, assister en spectateur à sa formation. À la fin du siècle dernier, pareille à un insecte qui mue, elle subit une métamorphose. Son ancienne organisation se dissout ; elle en déchire elle-même les plus précieux tissus et tombe en des convulsions qui semblent mortelles. Puis, après des tiraillements multipliés et une léthargie pénible, elle se redresse…»
Le livre est disponible ici
https://www.amazon.fr/origines-France-contemporaine-LAncien-R%C3%A9gime/dp/1537404652
L'Antisémitisme, son histoire et ses causes by
“...Il m’a semblé qu’une opinion aussi universelle que l’antisémitisme, ayant fleuri dans tous les lieux et dans tous les temps, avant l’ère chrétienne et après, à Alexandrie, à Rome et à Antioche, en Arabie et en Perse, dans l’Europe du Moyen Âge et dans l’Europe moderne, en un mot, dans toutes les parties du monde où il y a eu et où il y a des Juifs, il m’a semblé qu’une telle opinion ne pouvait être le résultat d’une fantaisie et d’un caprice perpétuel, et qu’il devait y avoir à son éclosion et à sa permanence des raisons profondes et sérieuses.
Aussi ai-je voulu donner un tableau d’ensemble de l’antisémitisme, de son histoire et de ses causes, j’en ai voulu suivre les modifications successives, les transformations et les changements. Dans une telle étude il y aurait eu la matière de plusieurs livres, j’ai été par conséquent obligé de resserrer le sujet, d’en montrer les grandes lignes et d’en négliger le détail...”
Ce livre est disponible ici
https://www.amazon.fr/LAntis%C3%A9mitisme-son-histoire-ses-causes/dp/1515204545
Aussi ai-je voulu donner un tableau d’ensemble de l’antisémitisme, de son histoire et de ses causes, j’en ai voulu suivre les modifications successives, les transformations et les changements. Dans une telle étude il y aurait eu la matière de plusieurs livres, j’ai été par conséquent obligé de resserrer le sujet, d’en montrer les grandes lignes et d’en négliger le détail...”
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Saturday, April 15, 2017
Socrate et sa Femme de Théodore de Banville
“ Que de dettes j’ai, non pas à payer, ce qui serait impossible, mais à reconnaître, avec la plus vive gratitude !
À mon cher confrère, M. Jules Claretie, à l’écrivain, au romancier, au journaliste, au critique d’art, à l’auteur dramatique mille fois applaudi qui administre aujourd’hui la Comédie-Française, je dois les plus affectueux remerciements, et je les lui offre ici du fond du cœur. Le jour même de son entrée en fonctions, avant tout autre soin, il m’a écrit de venir lire aux comédiens Socrate et sa Femme, voulant tout de suite affirmer sa prédilection pour la Poésie, en accueillant un de ses plus humbles dévots, qui est en même temps un des plus obstinés et des plus fidèles. D’accord avec le Comité de la Comédie, il m’a donné une hospitalité fraternelle, et il a mis à ma disposition son goût exquis, ses conseils, et toutes les ressources qu’offre le premier théâtre du monde,
Que ne dois-je pas à M. Coquelin ! Non seulement il a joué le personnage de Socrate en grand comédien, exprimant la sagesse, l’ironie, la bonté, la superbe éloquence du philosophe, bien mieux que je n’avais su le faire ; mais il a adopté ma comédie, il l’a mise en scène ; il en a insufflé la pensée et l’âme à ses camarades, heureux d’écouter les conseils de sa jeune expérience, et certes, je puis dire que ce petit poème est à lui autant qu’à moi...”
Le livre est disponible ici
Histoire de France de Jules Michelet
“... L’aimable mot de Renaissance ne rappelle aux amis du beau que l’avènement d’un art nouveau et le libre essor de la fantaisie. Pour l’érudit, c’est la rénovation des études de l’antiquité ; pour les légistes, le jour qui commence à luire sur le discordant chaos de nos vieilles coutumes.
Est-ce tout ? À travers les fumées d’une théologie batailleuse l’Orlando, les arabesques de Raphaël, les ondines de Jean Goujon, amusent le caprice du monde. Trois esprits trop différents, l’artiste, le prêtre et le sceptique, s’accorderaient volontiers à croire que tel est le résultat définitif de ce grand siècle. Le que sais-je ? de Montaigne, c’est tout ce qu’y voyait Pascal ; et Bossuet, dans cette pensée, écrivit ses Variations.
Ainsi ce colossal effort d’une révolution, si complexe, si vaste, si laborieuse, n’eût enfanté que le néant. Une si immense volonté fût restée sans résultat. Quoi de plus décou-rageant pour la pensée humaine ?
Ces esprits trop prévenus ont seulement oublié deux choses, petites en effet, qui appar-tiennent à cet âge plus qu’à tous ses prédécesseurs : la découverte du monde, la découverte de l’homme...”
Le livre est disponible ici
https://www.amazon.fr/dp/1545354219/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1492316245&sr=8-1&keywords=9781545354216
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